Visites depuis le 12-10-2016

Retrouvez-moi sur FaceBook

(Cherchez Jean-Louis Coussot)

 

Vous pouvez aussi trouver de nombreuses vidéos sur ma chaîne YopuTube :

https://www.youtube.com/@Flyjlc

 

La météo avec WindyTV

Le PolyClub en... beaucoup plus grand !

 

Texte : Jean-Louis Coussot

Photos : Cécile & Jean-Louis Coussot, Romaric Buté

 

 

Les essais du Texan "Cartoon" et du Giles G-202 de RC Factory ont permis de développer de bonnes relations avec l'entreprise française GUIX MODEL et c'est ainsi que je me suis vu proposer d'essayer un kit de présérie de BigPoly, presque en version finale. GUIX MODEL souhaitait avoir mon ressenti sur le modèle et m'a également demandé si je pouvais m'occuper d'un élément manquant encore avant de lancer la commercialisation : rédiger une notice détaillée à l'attention de modélistes débutants, les jeunes étant la cible principalement visée.

J'ai accepté sans hésiter et comme c'est le cas quand je monte un prototype de Silence Model, cet article est classé dans les "Dossiers de construction" et non dans les essais, puisque d'une part, il ne s'agit pas de l'essai d'un produit de série, et d'autre part parce que je participe en (petite) partie à son développement. Ainsi, il n'y a pas d’équivoque. Et cela vous expliquera pourquoi mon exemplaire ressemble autant à celui de la notice... vu que c'est lui !

 

Le Polyclub

Faut-il le présenter ? Il existe depuis de nombreuses années et il fait le bonheur de nombreux débutants, grâce à sa simplicité de fabrication, son format facile à vivre et ses qualités de vol.

Sur ses origines, je vais citer des passages de l'article

Wikipedia qui lui est consacré : 

"Créé en 2006 au sein du club indoor de Saint-Vrain dans l’Essonne, le dessin original est de William Rohmer (willmodelisme) membre du club à cette époque.

J'ai voulu fabriquer un avion indoor résistant aux chocs inévitables quand on débute. À l'époque, les avions indoor étaient en balsa ou en dépron. Il n'existait rien de vraiment crash proof.

En même temps, je pratiquais le vol de pente (en Bretagne) avec les premiers avions en EPP (Combat air Modèle). Ces modèles étaient conçus pour le combat en vol de pente.

Pourquoi ne pas transposer ce principe pour l'indoor ? »

Le premier avion indoor en polypropylène expansé (EPP) fut ainsi créé.

Le nom Polyclub fut donné par Jean Rousseau (à époque vice-président de la FFAM et chargé de la réglementation) et présent le jour du premier vol au club." Fin de citation. A noter que j'ai corrigé le texte de Wikipedia qui parlait de "Jacques Rousseaux"... Oups, il ne manquait que "Jean-Jacques" !

Il a été choisi par la FFAM pour doter les clubs d'un avion destiné à l'apprentissage du pilotage radiocommandé, en vol d'intérieur comme en vol d'extérieur."

C'est un deux axes d'un mètre d'envergure, à la fois stable et très maniable, mais son plus gros atout est d'être ultra économique !

La cellule en effet est découpée en EPP et il se contente d'une motorisation pour modèle indoor (50 à 100 W, contrôleur 6 à 10 A) et de servos entre 3,7 et 9 grammes, que l'on trouve à des prix défiant toute concurrence.

GUIX MODEL le propose en maintes versions, depuis les pièces détachées en EPP au détail en passant par le kit "cellule" seul, jusqu'à des combos complets avec électronique, motorisation et même ensemble radio. Le kit est proposé à moins de 25 €, tandis que le combo complet avec radio 4 voies reste sous les 165 € ! Difficile de trouver plus économique pour débuter quand on a un budget restreint. Et comme du fait de sa structure souple en EPP, il est quasi impossible à vraiment casser, on comprend que même si ses formes sont un peu brutes de décoffrage, il connaisse un succès bien mérité !

Une version 3 axes est également proposée, avec une aile sans dièdre mais munie d'ailerons.

GUIX MODEL en propose aussi une version "mini", de 70 cm d'envergure et seulement 80 grammes.

 

 

Pourquoi le même en plus grand ?

Si en vol indoor, le Polyclub est parfait, en extérieur, son faible poids de 190 à 300 grammes le réserve exclusivement aux jours ou l'air est vraiment calme et donc, pour assurer régulièrement de l'école avec, ou pour celui qui le possède individuellement, ça limite beaucoup les occasions de voler.

C'est pourquoi GUIX MODEL a songé à extrapoler une version nettement agrandie, non plus pour une utilisation indoor, mais vraiment pour le vol en extérieur. Il fallait par contre conserver la rusticité et la robustesse de l'original !

Ainsi, le Polyclub XXL, qui serait vite rebaptisé BigPoly 1400 (pour 1 400 mm d'envergure) reprend les formes générales de son aîné, mais avec une aile réalisée en 4 panneaux et non plus 3, et voit sa surface alaire plus que doubler, passant de 17 dm2 à 35 dm2. Le profil change aussi, puisque de vreux sur le Polyclub, on passe à un plan convexe à 11 % sur le "Big". Malgré tout, le poids reste contenu puisque le modèle que j'ai assemblé est sorti un peu sous la barre des 800 grammes et ce avec une batterie assurant 20 minutes de vol avec 30 % de réserve en fin de vol ! Moins de 800 grammes, c'est se passer de le déclarer sur Alpha Tango et la possibilité de voler hors terrain déclaré sans devoir ajouter une balise d'identification... Et la charge alaire de 23 g/dm2 assure un vol lent, laissant le temps au débutant de réagir. C'est même pratiquement un motoplaneur, parfaitement capable de prendre les ascendances ou de profiter de la dynamique d'une petite pente !

 

Caractéristiques

Nom : BigPoly 1400

Fabricant : GUIX MODEL  https://www.guixmodel.fr/

Prix du kit :  79,90 € (au 20 septembre 2025)

Page produit :  https://www.guixmodel.fr/modelisme/avions/débutant-trainer/bigpoly-1400-epp-guixmodel-detail

Envergure : 1 400 mm (Modèle de présérie testé : 1360 mm)
Longueur : environ 1 020 mm (selon moteur)
Surface alaire : 35 dm2 (Modèle de présérie testé : 34 dm2)
Poids : 750 à 800 g selon équipement (Modèle du test : 788 g)
Charge alaire : 21,5 à 23 g/dm2 (Modèle du test : 23 g/dm2)
Profil d’aile : Plan convexe 11 %
Commandes : Profondeur, direction et moteur
Motorisation : Electrique brushless 150 à 200 W
Batteries : LiPo 3S 1500 à 2200 mAh (Modèle du test : 3S 2200 mAh 30C)

 

Le kit de présérie reçu

C'est un kit de pré-série qui m'a été fourni. Il pourra donc y avoir de légères différences sur les kits de série, mais avant cette pré-série, il ya déjà eu des prototypes qui ont déjà volé. Je ne part donc pas sur un modèle complètement "vierge" et j'ai pu voir une vidéo d'un des prototypes en vol.

Ce kit est arrivé dans un carton robuste et se présente sous la forme d'un sachet transparent, dans lequel on voit immédiatement la simplicité des pièces en EPP blanc et les sachets d'accessoires inclus…

 


Il n'y a plus qu'à déballer et faire l'inventaire qui est rapide !

Pour les éléments principaux de la cellule, on a :

  • Un fuselage d'une pièce, dont la largeur est dégressive afin de ne pas alourdir inutilement l'arrière. De 50 mm dans la partie avant, on passe à 25 mm à l'arrière.
  • Les 4 panneaux d'ailes de 35 cm de long chacun sur cet exemplaire. A noter que pour simplifier la fabrication, les exemplaires de série auront des panneaux de 36 cm de long. La corde est de 25 cm et le profil est un classique plan-convexe de 12 % d'épaisseur relative. Les panneaux intérieurs qui n'auront pas de dièdre possèdent une rainure à l'intrados, destinée à recevoir un jonc carbone de renfort (Diamètre 4 mm). Les panneaux extérieurs en fort dièdre (24° !) seront simplement collés aux extrémités du plan central, sans aucun renfort. Souplesse assurée !
  • Le stab et la dérive, tous deux sous forme de plaques de 10 mm d'épaisseur, afin de ne pas avoir besoin de les renforcer par des longerons ou du carbone.
  • Le jonc carbone de 4 mm arrivera coupé à la longueur du plan central (sur mon exemplaire, j'ai assuré la mise à longueur).
  • Deux cordes à piano de 1 mm x 1 m sont fournies pour réaliser les commandes de profondeur et de direction.

A noter que l'EPP utilisé est de super qualité, dense mais léger, souple mais pas cassant, vraiment bien adapté !

 

On trouve ensuite deux sachets d'accessoires :

  • L'un avec toutes les petites pièces pour équiper la cellule, qui renferme les guignols de profondeur et de direction ainsi que des guides de commandes, imprimés 3D. On trouve le support de train en trois pièces de contreplaqué, un couple carré destiné à supporter le moteur, deux connecteurs de commandes à vis, les deux tourillons pour tenir l'aile avec… les élastiques (200 x 7 mm) qui sont également fournis. Des renforts en contreplaqué sont fournis pour le bord d'attaque et le bord de fuite de l'aile, et un troisième pur raidir la gouverne de profondeur. Enfin, j'avais 2 écrous à griffes M3 pour le support de train, mais ils sont "en trop", puisque déjà présents dans le sachet du train, et donc ne devraient plus figurer dans le kit de série. 
  • L'autre est un set complet de train avec lame en alliage d'aluminium, les axes de roues et les écrous pour divers types de montages, des vis à bois et un jeu de vis et écrous M3 pour la fixation sous un fuselage. On voit que cet ensemble de train est générique et peut être adapté sans doute à d'autres cellules et c'est pourquoi il est emballé séparément du reste de l'accastillage.

 

Le sachet d'accastillages

Le sachet "train d'atterrissage"


Les équipements

GUIX MODEL m'a également fourni les équipements nécessaires à installer sur ce kit de présérie.

  • Pour le moteur, c'est un Sunnysky brushless à cage tournante 2212, avec un Kv de 980, bien adapté pour un LiPo 3S.
  • L'hélice est une Kavan 10 x 5"
  • Le contrôleur est un Hobbywing Skywalker 30A (Les mesures montreront qu'un 20 A suffit).
  • Quant aux servos, ce sont des Kavan G013MG. Même s'il est probable que des servos type 9 grammes puissent suffire, l'avion est destiné à des pilotes novices qui seront peut-être parfois brutaux, alors, être un peu surabondant dans la résistance des servos me semble bien utile !


De mon côté, j'ai ajouté :

  • Le récepteur, en l'occurrence un Graupner GR-12, petit, léger et largement suffisant pour ce modèle.
  • Les batteries, qui seront des LiPo 3S 2200 mAh pour tester directement le BigPoly au poids maximum, et aussi pour disposer d'une très grosse autonomie, bien utile lors des séances de double commande ! GUIX MODEL m'avait indiqué une plage entre 1300 et 2200 mAh.

 

 

Pour se mettre l'eau à la bouche avant d'attaquer...

Voici un petit "teaser" tourné lors des premiers vols d'essais... 

Une vidéo plus longue a également été mise en ligne, vous la trouverez en fin d'article. 

 


Le montage du BigPoly 1400

Je vais vous présenter ici juste un résumé des opérations de montage de l'avion. En effet, comme j'ai réalisé la notice en essayant de la détailler le plus possible, vous pourrez disposer ce celle-ci en téléchargement depuis la fiche produit du BigPoly 1400 sur le site de GUIX MODEL. Je vous mets aussi le lien direct : https://www.guixmodel.fr/images/notice/GUIX_MODEL-BIGPOLY_1400-Notice_V1-0.pdf


Fuselage

J'ai commencé par installer la cloison supportant le moteur. C'est un couple en contreplaqué de 3 mm sur lequel viendra se visser la croix support moteur en alu, fournie avec le moteur. Il est utile de préparer des avant-trous pour les vis et de faire un gros perçage au centre, car l'axe du moteur peut déborder très légèrement en arrière de ladite croix. Au plus simple, le moteur sera fixé avec des vis à bois (non fournies. Guix suggère d'utiliser les vis de fixation des servos, inutilisées pour un montage de servos dans la mousse EPP). Pour ma part, j'ai préféré un montage plus mécanique avec des trous de vis qui ne finissent pas par "foirer" et j'ai choisi d'ajouter des écrous à griffes en arrière de cette cloison. Etant pas trop mal outillé, pour avoir des perçages précis et propres, je me suis redécoupé une cloison identique, mais prépercée, avec mon petit laser… Oui, c'est de la fainéantise !

Les écrous ont été enfoncés au marteau et sécurisés à la cyano. Côté mousse du fuselage, j'ai mis de petits coups de meule là où les écrous à griffes font une petite surépaisseur par rapport à la cloison pour que celle-ci plaque parfaitement sur l'avant du fuselage. Ensuite, époxy et hop, en place ! Du masking tape pour tenir le tout est on passe à la suite.

La croix de fixation est installée derrière le moteur (attention au sens… Un côté a les perçages fraisés pour noyer les têtes de vis). Ensuite, le moteur a été fixé à blanc sur sa cloison. J'ai repassé un petit coup de foret de 2,5 mm dans les écrous pour faire sauter le petit bouchon d'époxy et pour que les vis ne poussent pas l'EPP, mais trouvent un vrai trou en arrière de la cloison.

Le contrôleur a été connecté et j'ai alors pu tracer sous le fuselage l'emplacement à dégager pour le noyer dans l'EPP. J'ai utilisé un couteau chauffant spécialement conçu pour travailler les blocs de mousse expansée. J'ai en plus creusé un canal allant vers l'arrière, pour faire cheminer le fil reliant le contrôleur au récepteur. Le chemin pourrait être plus direct, en biais vers le plan de pose de l'aile, mais comme je ne sais pas à ce stade où devra être positionnée la batterie, je prévois de "faire le tour" dès le départ. Et j'ai bien fait comme la suite me l'a montré. Certes, ça oblige à rajouter un cordon rallonge de servo, mais ça fait un cheminement propre et pratique.

J'ai ensuite percé les passages des tourillons qui recevront les élastiques de fixation des ailes. Il était prévu qu'ils soient juste collés ainsi dans la mousse. J'ai pensé que rapidement, la mousse EPP allait se déformer et que les tourillons risquaient au mieux de devenir lâches, et au pire d'endommager le fuselage. J'ai donc ajouté des rondelles en contreplaqué que je me suis découpé au laser et j'ai proposé ma modification à Guix Model qui l'a approuvée et qui va donc l'intégrer aux kits de série. Donc, tourillons et rondelles sont collés à l'époxy.

On passe au train. Son support est très bien conçu, avec une grosse plaque en contreplaqué de 5 mm équipée d'écrous à griffes M3 sous le fuselage et de deux plaques de renfort qui transmettront très bien les efforts aux flancs du fuselage. J'ai pu le vérifier lors des essais en accumulant les atterrissages, moi-même, mais aussi avec des élèves qui n'y sont parfois pas allés avec toute la douceur voulue et jusqu'ici, rien n'a bougé !

Donc, mise en place des écrous à griffes, sécurisée à la cyano, puis collage de la plaque et de ses renforts dans et contre le fuselage, le tout masking-tapé et avec en prime, des serre-joints le temps que ça sèche !

Le set "train d'atterrissage" est facile à équiper de ses roues, une vis sert d'axe, elle est fixée à la jambe par un écrou, on enfile la roue et on termine par un nylstop vissé juste assez pour que la roue ne bagotte pas, mais ne soit pas non plus freinée. Et deux vis M3 plus tard, le train est sous le fuselage.

Le fuselage a également été évidé sur le dessus, au niveau du plan de pose de l'aile, pour recevoir le récepteur. J'ai en fait réalisé deux évidements : l'un pour le récepteur lui-même et l'autre en arrière, pour pouvoir ranger les fils des servos et du contrôleur à part, dans un espace dédié. Dans cet espace débouche un puits vertical qui m'a permis de faire passer les fils venant de servos et celui du contrôleur qui a cheminé sous le fuselage.

On regarde tout ça en images ! 

Petit rappel pour les diaporamas : 

Cliquez sur les photos pour les agrandir et lire les légendes. Vous pouvez aussi lire les légendes juste en survolant une photo avec le pointeur de votre souris.

 


Les ailes les plus faciles que j'ai jamais assemblées !

A part une aile de prêt à voler, je ne vois guère plus rapide à assembler que l'aile du BigPoly 1400 !

Elle se compose de 4 panneaux de même longueur. Chacun a une extrémité coupée bien perpendiculaire au dessous, et l'autre avec un biseau de 12°. Mais deux des panneaux possèdent en plus une rainure de 4 mm de large et de profondeur à l'intrados, ce sont les panneaux qui réunis formeront le grand panneau central sans dièdre. La rainure va recevoir un jonc de carbone de diamètre 4 mm. Les panneaux externes, eux, n'ont aucun renfort.

Donc, première étape, réunir en contrecollant à l'époxy les deux panneaux centraux. L'important est de les aligner parfaitement au niveau de la rainure, car le jonc carbone ne pliera pas ! Durant le séchage, j'ai tenu les panneaux bien plaqués avec du masking tape large, et j'ai aussi posé des piles de vieux magazines sur l'extrados pour que l'aile soit plaquée bien à plat sur la table. Ensuite, le jonc carbone a été collé à l'époxy à son tour et là encore, séchage en plaquant le tout sur la table avec des magazines empilés sur l'extrados.

Il reste à ajouter les panneaux externes. Pour les maintenir en bonne position, avec le bon angle, en plus du masking tape, j'ai utilisé des cales en carton de 142 mm de haut, donnant pile le bon dièdre. Sur les kits de série, les panneaux auront chacun 1 cm d'envergure en plus et la hauteur des cales passera à 146 mm.

Il reste à coller à l'époxy les renforts en contreplaqué pour les élastiques. A l'origine, les renforts étaient identiques au bord d'attaque et au bord de fuite. Après une journée avec l'aile en place, j'ai vu que l'EPP se déformait au bord de fuite, car le renfort est collé sur une zone très peu épaisse. Je l'ai décollé et j'ai refait un renfort doublé en largeur, qui maintenant donne satisfaction. Là encore, j'ai transmis la modification à Guix qui va la répercuter sur les exemplaires de série.

Et… L'aile est déjà terminée !

 


Assouplir les gouvernes

Pour le stab et la dérive, les articulations pour les gouvernes de profondeur et de direction sont faites par une rainure découpée d'origine dans la mousse. Mais ça reste encore un peu raide, alors, je me suis inspiré de ce que la notice du Texan RC Factory proposait : replier les gouvernes à 180° et laisser sous presse une à deux heures… Et ça marche, les articulations sont bien plus libres ensuite.

 


Décorer le BigPoly avant assemblage final

La mousse EPP refuse de laisser bien adhérer des autocollants ou un décor en vinyle adhésif… La solution est alors la peinture. Guix Model m'a donc envoyé des bombes de peinture "RC Styro Colors" en orange fluo et vert fluo. J'ai complété avec un peu de gris, de noir et de bleu.

Pour les démarcations en ligne droite à l'intrados des ailes et du stab et sur la dérive, j'ai masqué simplement avec du masking tape et du papier.

Pour les zones de décor en courbes, les immatriculations, le nom du modèle et le logo GUIX MODEL, j'ai fabriqué des pochoirs en vinyle adhésif découpés avec Silhouette Caméo. Même si ça colle très mal sur l'EPP, j'y suis arrivé et au moins, aucun problème en enlevant les pochoirs ! Pour l’orange et le vert, j'ai pratiquement épuisé la bombe de chaque couleur. Si vous souhaitez couvrir intégralement les surfaces, il faudra prévoir le nombre de bombes en conséquence !

 

Pose des empennages

Une fois le décor peint, il me restait à coller les empennages en place. Avant leur collage, j'ai posé un renfort contreplaqué sous le bord de fuite de la gouverne de profondeur, conçu pour que la gouverne ne se déforme pas quand le guignol viendra tirer dessus. Celui-ci ne peut pas être au centre et donc, la traction ou la poussée n'est pas symétrique, d'où ce renfort pour mieux transmettre les efforts. Pour coller les empennages bien d'équerre, l'ai tracé les axes sur le stab et le fuselage et j'ai aussi tracé les zones de collage sur le fuselage et sous le stab. Ensuite, le stab a été collé en premier, à l'époxy et une fois sec, j'ai ajouté la dérive en utilisant une équerre pour qu'elle soit bien perpendiculaire au stab.

 

Des commandes à l'extérieur du modèle

Le prix à payer pour une cellule aussi simple et facile à assembler, c'est qu'il n'est pas trop possible de noyer des gaines de commandes dans le fuselage. La solution est donc d'avoir des commandes de direction et de profondeur qui courent à l'extérieur du fuselage.

Ces commandes sont en corde à piano de 1 mm, ce qui est largement suffisant, mais par contre, compte tenu de leur longueur, il est impératif de les guider régulièrement entre le servo et le guignol de la gouverne, sans quoi, les commandes flamberaient. On a donc dans le kit un jeu de 12 guides imprimés 3D. On en utilisera 5 de chaque côté (et on en aura 2 en rab en cas de besoin).

Les servos sont introduits dans leurs logements et les fils passés par le puits creusé précédemment, vers le logement du récepteur.

Ils sont maintenus en place très simplement par des points de colle chaude (thermofusible).

Les connecteurs à vis sont montés sur les palonniers des servos, celui de direction à l'extrémité d'un palonnier, celui de profondeur au troisième trou en partant de l'extérieur, car on a besoin de moins de débattement. Il faut repercer les trous des palonniers à 2 mm pour la mise en place des connecteurs. Un peu de frein filet est indispensable pour que l'écrou ne se sauve pas (je regrette tant les écrous en nylon des connecteurs Graupner 1177 d'antan…).

Pour la mise en place des guignols dans les gouvernes, il faut pratiquer une fente pour recevoir le pied de guignol, fente sur environ 5 mm de profondeur (elle ne doit pas déboucher sur l'autre face de la gouverne). Les palonniers sont installés sur les servos, bien perpendiculaires au boîtiers quand les servos sont au neutre. Le palonnier de profondeur est tourné vers le bas, celui de direction vers le haut.

Après une mise en place à blanc des guignols, et la réalisation de plis en Z à une extrémité de chaque corde à piano, les commandes sont raccordées aux guignols, on enfile 5 guides sur chaque commande, on tient le guignol en place (sans le coller) et on insère la commande dans le connecteur à vis côté servo. Il reste avec une longue règle à aligner le plus droit possible chaque commande et à tracer la position des guides sur le fuselage. Pour ma part, je suis parti sur un espacement de 100 mm en partant du trou du guignol. Pour la profondeur, c'est facile car on reste sur le flanc du fuselage. C'est un peu plus délicat pour la direction, car on commence sur le flanc, mais on doit "monter" progressivement pour arriver sur le dessus du stab, et donc, les guides doivent être positionnées en les inclinant progressivement.

Les positions des guides repérées, j'ai fait des avant-trous de 2 mm à chaque emplacement, puis j'ai collé les guides à la cyano "medium", plus un "pschitt" d'accélérateur.

Les guides collés, il reste à remettre en place la commande, à en recouper l'excédant de longueur, à coller les guignols dans chaque gouverne à la cyano plus accélérateur, et à ajuster le neutre côté connecteur à vis (domino) côté servo. 

 


Finalisation de l'installation des équipements

Une fois les commandes posées et le décor peint, il reste à réinstaller le train, le moteur, le récepteur…

Pour le moteur, j'ai ajouté des petites rondelles sous les pattes de fixation du moteur, afin de donner un peu d'anticouple. Les essais en vol ont montré que l'épaisseur de 1,5 mm donnait le bon angle. Le piqueur est donné de construction, par inclinaison de la face avant du fuselage.

Le contrôleur a été remis en place et immobilisé, ainsi que les fils le relient au moteur, par quelques points de colle thermofusible. Le récepteur est fixé de même après connexion des deux servos et du contrôleur (une rallonge de 100 mm a été nécessaire compte tenu du cheminement que j'ai choisi).

 

Le récepteur en place, pas de fils qui traînent... Et l'antenne a été glissée dans un petit tube en plastique planté verticalement dans le fuselage. 

Le moteur a été monté avec des rondelles sous les pattes de fixation côté gauche pour donner l'anticouple "qui va bien". Epaisseur de rondelles : environ 1,5 mm. 


C'est la batterie qui va faire le centrage…

A ce stade, une fois les ailes en place, tenues par leurs élastiques, notre BigPoly est presque complet… Il ne lui manque plus qu'une batterie pour l'alimenter. Comme on a le choix de la capacité, et que c'est la batterie qui va permettre de centrer correctement le modèle, il fallait que tout le reste soit fait avant de déterminer la position de ladite batterie. Plus elle sera de petite capacité, plus elle sera légère et plus elle devra être placée en avant. Et inversement… pour les grosses capacités qui devront être logées plus arrière.

Pour la position du centre de gravité, Guix Model nous a facilité la tâche, puisque le centrage doit être à 70 mm en arrière du bord d'attaque et que le jonc carbone à l'intrados est très exactement positionné à cette cote. Il suffit donc de porter le modèle posé sur deux doigts placés sous le jonc carbone pour vérifier le centrage. Sans la batterie, le centrage est plus arrière, c'est normal. Il suffit de poser la batterie sur le fuselage (en la maintenant par exemple avec un peu de masking tape) et de la déplacer jusqu'à trouver la position qui va donner un fuselage horizontal quand l'avion est tenu sous le jonc carbone.

Ensuite, chacun verra comment il préfère installer sa batterie.

Une solution simple et qui évite d'avoir encore à creuser sera de suspendre la batterie sous le fuselage, avec des bandes de velcro. Avantage, si vous avez des batteries de capacité et de poids différents, il sera alors facile de positionner chaque pack à une position donnée pour obtenir le centrage à 70 mm.

Pour ma part, j'ai préféré intégrer la batterie dans l'épaisseur du fuselage. Même une 2200 mAh est moins large que les 50 mm disponibles. J'ai donc tracé le contour du pack avec 1 mm de marge tout autour et j'ai creusé le flanc droit du fuselage jusqu'à ne garder qu'environ 5-6 mm d'épaisseur côté gauche. J'ai collé au fond de mon ouverture une bande de contreplaqué de 1 mm munie d'un velcro côté crochets sur toute la longueur. Et sur mes packs, j'ai juste collé des petits rectangles de velcro côté "doux" de 2 cm de long à peine, un vers chaque extrémité. C'est bien suffisant ! En mettre plus long rendrait le démontage de la batterie difficile et on arracherait sans doute la plaquette…

Et comme j'aime bien que ce soit joli, j'ai dessiné, puis imprimé en 3D un habillage pour l'ouverture du flanc droit, avec en prime un petit crochet pour vraiment assurer le maintien du pack en place. Il n'y a que le connecteur qui restera à l'extérieur du fuselage.

Cette fois, le BigPoly 1400 est vraiment terminé…

 


Réglages des gouvernes

J'ai prévu dès le départ deux jeux de débattements, petits et grands. je sais par avance à la vue du dièdre des panneaux externes que le BigPoly pourra être très vif à la direction si on met un fort débattement à la direction… Un petit débattement sera indispensable pour que le pilotage soit adapté à des élèves en début de formation. Pour la profondeur, je ne sais pas a priori, alors là aussi, je prévois deux jeux… Et bien sûr, avec les grands débattements, je prévois de l'expo… Les essais en vol permettront d'affiner tout ça ! Et nous verrons plus loin qu'il a effectivement fallu affiner tant la direction est efficace !


C'est l'heure de prendre le soleil !

Quelques photos dans la cour, puis, direction de la Plaine de Saône et avant le premier vol, encore une petite séance de prises de vues au sol. Avec son décor fluo, on oublie les formes taillées à la serpe et on n'a qu'une envie, le mettre en l'air !

 


Essais en vol, y compris en école !

Les premiers vols, pour affiner les réglages : J'ai fait mes premiers vols en Plaine de Saône avec un vent léger, 5 à 10 km/h, mais plein travers de la petite route (à vaches uniquement) qui me sert de piste. J'ai lancé pour le premier vol, ce qui est super-facile et ne demande même pas le plein gaz. Il n'a fallu que quelques petits crans de trim pour que le BigPoly vole tout seul. Parti en petits débattements, j'ai tout de suite noté que… j'en avais encore trop à la direction pour faire de l'école et que même autour du neutre, la bestiole était très (trop) réactive. La profondeur allait déjà pas mal… Atterrissage pour réduire la direction, sur la "piste", prise… en travers, donc sur en gros moins de 3 mètres disponibles. Fa-cile ! J'ai redécollé sur cette même longueur sans problème quelques instants plus tard, et aucun doute, avec sa charge alaire inférieure à celle de bien des planeurs, le BigPoly est un vrai STOL, qui n'a pas besoin de s'encombrer de la moindre hypersustentation !

Bon, alors, la direction ? C'est mieux pour l'efficacité max en petits débattements, mais il reste encore "nervous" autour du neutre… Reposé, ajout d'un peu d'expo et c'est reparti ! Là, c'est bien, homogène…

Il est temps d'aller voir le décrochage… Moteur coupé, profondeur amenée jusqu’en butée… Rien, nada, nothing… Il descend sagement fuselage horizontal, bien stable… Rassurant au possible !

 

Pour faire "le zouave" ! Je passe sur les grands débattements et là, c'est de la folie à la direction ! Non seulement il est très efficace pour incliner, mais on peut enrouler des tonneaux plus vite qu'avec pas mal de trainers à ailerons ! Là aussi, même si j'avais prévu de l'expo, je serais amené à l'augmenter jusqu'à 60 % pour que le pilotage reste agréable autour du neutre. On ne va pas parler de "voltige", mais plutôt "d'acrobaties" : le BigPoly passe bein sûr la boucle, le renversement et il peut même voler sur le dos, restant pilotable "normalement". Il est bien sûr assez instable dans cette position, et il faut en permanece le corriger tout en douceur à la direction, mais on peut le diriger et tenir sur le dos tant qu'il y a de la batterie si on le désire ! Bon, pour le championnat du monde F3A, oubliez quand même !

Décrochage en grands débattements : merci de relire la version en petits débattements, c'est tout pareil ! Indécrochable, le BigPoly !

J'ai essayé de le mettre en vrille, il se met en spirale engagée, mais refuse de rentrer dans une véritable vrille, puisque l'aile ne veut pas décrocher. On voit bien que la situation n'est pas normale, car il accélère quand même un peu et les ailes, très souples au niveau des panneaux extérieurs, prennent encore plus de dièdre… assurez-vous, comme le roseau, il plie mais ne rompt point !

 

Dans un peu de vent : J'ai poursuivi les essais au même endroit un jour un peu plus venté, avec un vent moyen sur 30 minutes de 12 km/h, et rafales maxi à 22 km/h (j'avais installé un anémomètre sur un pied, à 2 mètres du sol). Là, le côté poids plume se ressent et il faut vraiment piloter en tenant compte du vent pour ne pas se faire emmener. Mais il reste toujours aussi gentil et facile.

 

Dans les mains d'élèves pilotes : J'ai ensuite emmené BigPoly à mon club, Aéro Massilly 71, pour le mettre dans les mains de deux élèves en cours de formation et qui en sont, sur le Super EZ V4 de FMS avec lequel je leur fais habituellement la double à leurs tout premiers atterrissages et décollages. Mais on passe beaucoup plus de temps à travailler la précision de trajectoire en "tour de piste" qu'à faire vraiment des approches. Avec un autre moniteur et sur avion thermique 6,5 cm3, il n'est pas encore question pour eux de poser.

Il allait donc être intéressant de voir comment ils allaient ressentir le BigPoly… 

Le premier s'est tout de suite senti à l'aise avec le BigPoly, qu'il a trouvé décontractant. C'est un élève qui pour le moment n'est pas très à l'aise quand ça va vite et la vitesse d'évolution beaucoup plus lente que celle du "thermique" et plus lente aussi que celle du Super EZ lui a tout de suite convenu, lui laissant plus de temps pour réfléchir et anticiper. Le volume de vol plus réduit fait que le modèle est toujours plus près et mieux visible, d'autant que le volume du BigPoly est nettement supérieur à celui du Super EZ. Dès le premier pack, j'ai commencé à lui faire faire des approches qui ont pu souvent se finir par un posé. Il a aussi assuré tous les décollages. Un second pack lui a permis d'enchaîner les décollages et atterrissages, alors que sur le Super EZ, quand j'arrive à lui faire faire un ou deux posés par pack, c'est à peu près tout…

Le second élève a eu une réaction initiale très différente. Plus "fonceur", il a tout d'abord été complètement dérouté par cet avion très lent et qui tend à se dandiner dès qu'on le chatouille un peu trop à la direction… Après deux minutes de vol, le verdict était clair : "Oui, c'est rigolo, mais ce ne sera pas un avion pour moi !" Mais on a continué, et sans y faire attention, il s'est adapté… Et lui aussi a pu faire quelques posés et redécollages… Quand le chrono a sonné après 20 minutes et que j'ai annoncé qu'on faisait le dernier atterrissage, le message avait changé : "Quoi ? Déjà ? Zut, j'aurais bien continué encore…" Bien sûr, nous avons fait un second vol, je lui ai fait là aussi enchaîner décollages et atterrissages et là, il a carrément pris "la banane", se rendant compte qu'avec cet avion tout simple, ce n'était plus qu'une question d'une ou deux séances de vol pour qu'il soit capable de voler seul… Et la conclusion fut : "J'en veux un !"

Tous deux ont dû faire faire entre 25 et 30 décollages et atterrissages au BigPoly dans l'après-midi, parfois sur la piste en dur, parfois dans l'herbe, parfois en finissant sur le museau, parfois en touchant un peu sec… Et le BigPoly n'a pas la moindre séquelle !

Je peux donc largement valider le rôle d'avion école pour le BigPoly ! La limitation restera la force du vent, 15/20 km/h étant un maximum pour faire de l'école en double commande et je pense que 10 km/h sera le maxi lors de "lâchés". C'est plus limitatif qu'avec le Super EZ, mais par contre, il sera possible de lâcher aussi des élèves avec moins d'heures de vol, ce qui est très motivant, très valorisant pour eux, même si ça ne dispensera pas de les faire progresser sur les avions plus rapides dans la foulée.

 

Planer en BigPoly ? Avec sa charge alaire de 23 g/dm2, il était tentant de voir comment il plane… Sur le terrain de Massilly, une rangée d'arbre avec derrière un champ en pente génère un petit effet de pente quand le vent est d'est… Et j'ai pu profiter d'un petit moment d'un tel vent (juste quelques minutes), et j'ai pu faire quelques allers-retours moteur coupé en "tenant juste"… Assurément, à la pente ou dans des thermiques, il va être possible de monter sans moteur ! Par contre, dans la configuration "avion école", je n'ai pas activé le frein sur le contrôleur et l'hélice en moulinet constitue un aérofrein assez puissant. C'est bien pour la double "avion", car ça évite d'avoir un modèle qui allonge et le plan de descente est facile à visualiser, et à doser aux gaz. Mais si on désire aller taquiner la bulle, il faudra activer le frein et même envisager une hélice repliable, le gain en finesse devrait être important ! En pente dans du petit temps, en retirant le train (2 vis… C'est vite fait !), on aura un vrai planeur de début !

Vous l'avez compris, le BigPoly 1400, ça marche et j'espère que comme le Polyclub, il sera plébiscité par la FFAM pour proposer aux débutants peu fortunés une solution super-économique pour avoir un premier avion d'extérieur permettant de bien se faire les dents avant de progresser !

 

Un vrai STOL ! Les avions STOL (Short Take-Off and Landing) sont à la mode. Bon, en français, on devrait dire "ADAC" (Avion à Décollage et Atterrissage Court", mais l'anglissisme a depuis longtemps été adopté... S'il n'est pas équipé de "bush wheels", ces énormes pneus ballons très en vogue, s'il n'a ni volets, ni becs de bord d'attque ou autre vortex generators, et si son moteur est loin d'être "monsieur muscle", le BigPoly 1400 peut être considéré comme un véritable modèle à décollage et atterrissage courts ! Il le doit à sa charge alaire ultra réduite. C'est un peu le Piper J3 ou L4 avec son petit moteur de 65 CV comparé au Dracco à turbine ! Sur terre, sur graviers, sur piste en dur ou sur herbe rase, sans vent, il lui faut moins de 5 mètres pour décoller et dès qu'un légère brise aide un peu, deux mètres et il vole ! Pour atterrir, on peut tant le ralentir en le tenant cabré en dosant les gaz qu'on le pose quasi arrêté et qu'en deux à trois mètres si la surface est roulante, il est arrêté. Je ne dis pas que je ne vais pas tenter d'ajouter des volets un jour... Mais l'augmentation de poids ne va pas beaucoup changer la vitesse minimale possible... Le seul jeu que je pense ajouter est celui des approches sous très forte pente (proche de la verticale ?), pour le fun, pour pilotes confirmés, car pour le rôle d'avion école, c'est parfaitement inutile (et donc, pour moi, ce sera absolument indispensable, vous l'imaginez !). 

 

Plus de détails sur le vol ? J'ai tout détaillé dans la notice... Je ne vais pas faire un copier-coller, téléchargez-là et vous en saurez encore plus !


Réglages finaux

A l'issue de la campagne d'essais rondement menée, j'ai pu mesurer et relever les valeurs que je retiens pour les débattements et les expos. Le centrage à 70 mm n'a pas bougé, il est parfait !

Voici donc le tableau, que vous retrouverez aussi dans la notice : 

 

 

L'essai version "images qui bougent"

La vidéo reprenant les informations de cet article est également disponible sur YouTube : 

https://youtu.be/wAS7t3JdQYk

 

 

On termine avec quelques photos en vol ! 

 

 

Longue vie au BigPoly 1400 !

Hasard des situations, alors que j'allais écrire la conclusion de ce dossier de construction, je suis allé faire un tour sur la rencontre interclubs de Chalon-sur-Saône en septembre 2025, et là, deux (très) jeunes frères s'en donnaient à cœur joie avec leurs deux Ployclub ! Gros regret pour moi de ne pas avoir amené le BigPoly, parce que la météo avait annoncé un vent de 20 à 30 km/h et qu'il y en avait en fait 5 km/h à peine… J'ai pu en tout cas voir "en vrai" tout l'intérêt pour des jeunes de disposer d'un tel appareil… Papa peut les laisser voler seuls, en les surveillant juste de loin et du coin de l'œil, leur prodiguant de temps à autre un petit conseil ou une consigne de sécurité… C'est vraiment top et ultra-motivant !

Je souhaite que le BigPoly 1400 connaisse le même succès que son aîné, et ça, c'est l'avenir qui nous le dira ! 

Bons vols et n'hésitez pas à construire un BigPoly, ça ne prend qu'une journée à peine, mais ce sont des dizaines d'heures de plaisir à la clé ! Et même pour le pilote expérimenté, c'est une machine idéale pour le vol du soir, assis dans un fauteuil de terrain, à faire du vol juste "contemplatif" ! 

A bientôt pour d'autres découvertes. 

Version imprimable | Plan du site
© Jean-Louis Coussot